Le pays de l'érable

AU ROYAUME DE L'ÉRABLE

Au printemps, Saint-Athanase semble calme… suivez l’odeur de vapeur qui flotte au-dessus des érables et vous verrez des familles entières à la tâche. Pour accéder aux érablières, vous passerez par la rivière Noire. C’est elle finalement la vraie maîtresse des lieux ; elle permet de découvrir un territoire riche en lacs et en faune. Chemin faisant, vous comtemplerez la montagne Thompson, les chutes du lac à l’Orignal, le pin plus que centenaire. Quelle générosité surgit de ces massifs d’érables au printemps ! Imaginez un bel environnement, les paysages en toute saison, spécialement à l’automne.

Au retour, attardez-vous à l’église dont le plan cruciforme est unique, au parc Georges-Labrecque, du nom du champion mondial de dynamophilie, toujours résident de Saint-Athanase. Si, de surcroît, vous le croisez, vous saurez d’où vient la fierté des gens d’ici.

Source : Témiscouata Voir Grand

HISTORIQUE

Avant l'arrivée des français au Canada, les autochtones connaissaient déjà l'eau d'érable. Grâce à une entaille rudimentaire, ils recueillaient un peu d'eau sucrée qu'ils faisaient bouillir ; ils en tiraient un liquide épais et noirâtre, fortement sucré : c'était déjà du sirop d'érable.

Nos ancêtres ont imité les autochtones, car ils ne connaissaient pas l'érable à sucre avant de venir au Canada Nous allons voir ensemble l'évolution de l'exploitation du sucre d'érable.

Au tout début, on faisait une entaille à la hache, puis on fixait un petit morceau de bois ou de tôle, appelé goutterelle, goudrille ou coin, selon les régions. L'eau sucrée était recueillie dans une petite boîte en écorce de bouleau, appelée cassot d'écorce ; on le mettait sur une planchette et on le maintenait en place en introduisant un petit caillou à l'intérieur. Assez tôt, nos ancêtres fabriquèrent à la main des seaux de bois, les baquets, qui remplacèrent les cassots d'écorce.

Dès le dix-neuvième siècle, on utilisa une mèche rustique, appelée gouge à cause de sa forme arrondie, pour creuser un trou dans l'érable. Puis, on fabriqua à la main, des chalumeaux de bois : un petit bout de branche, avec un trou dans le centre, pour laisser couler l'eau d'érable. À la fin du dix-neuvième siècle, on utilise une mèche pour entailler les érables, un chalumeau de métal et une chaudière de fer blanc. Les chaudières étaient de grandeurs différentes, ce qui permettait de les entreposer en les plaçant les unes dans les autres ; c'est pourquoi, on les appelait "chaudières en aluminium", de forme ovale, ce qui leur permet de résister à la gelée, sans se briser. Les vilebrequins rustiques avaient une poignée en forme de fourche, afin d'appuyer le genou quand on entaillait les érables.

L'eau sucrée était recueillie à l'aide de seaux de bois ou de chaudières en métal ; on la transportait à la cabane dans un tonneau placé sur une traîne, tirée au début par un homme, puis par un bœuf ou un cheval. Il restait alors à faire bouillir l'eau d'érable pour obtenir le sirop, la tire et le sucre.

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